1 100 propositions et après ?
« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Vraiment ? Lors de sa campagne, David Robo a formulé 100 propositions. En six ans, combien seront tenues ? Combien écartées ? À quelques semaines des Municipales 2020, les adversaires du maire sortant avaient brandi la calculette et dressé les totaux du mandat écoulé. Pour eux, les comptes n’y étaient pas. Le maire sortant, lui se félicitait d’avoir tenu ses engagements.
Alors, pour ce mandat 2020-2026, Le Télégramme va tenir les compteurs. Un an après la réélection du maire, nous avons passé au crible ses promesses. La rédaction fera évoluer, chaque année, cet évaluateur. Vous le trouvez ci-dessous.
2 Beaucoup de rouge, d’orange et peu de vert
Pour qualifier l’avancée des propositions, nous avons établi un code couleur. Nous sommes partis d’un principe : l’absence de communication sur un projet en fait une promesse non aboutie ou dans certains cas, non engagée.
Ainsi, à ce stade, nous en avons classées 38 en rouge, signifiant qu’elles n’ont pas été tenues. Trente propositions sont quant à elles de couleur orange, synonyme de projet tout juste lancé.
Le jaune et le vert pour des initiatives sur le point d’aboutir ou abouties se font plus rares. Ils illustrent des projets déjà initiés lors du précédent mandat : comme la maison médicale de Ménimur ou le projet culturel du hangar nord-gare.
3 Quelques nuances de gris et violet
@PMOIndia How to clean slate sir kindly tell me
— yogesh mishra Sat Nov 21 16:29:13 +0000 2020
Certaines promesses, parce qu’elles constituent des déclarations d’intention ou sont impalpables sont impossibles à évaluer. On a alors opté pour le violet.
D’autres propositions relèvent, elles, des compétences de l’agglomération, présidée par… David Robo.
Le gris a aussi fait son apparition, car la rédaction est consciente que la crise sanitaire n’a pas permis à l‘équipe d’avancer au rythme peut-être espéré. Pour certaines promesses, l’effet Covid est immédiat. C’est le cas concernant des projets autour d’événements culturels ou sportifs, notamment.
4 La crise sanitaire et ses effets
Des effets induits de la Covid, à plus long terme pourraient aussi se faire jour. Certains projets du monde d’avant pourront-ils encore s’inscrire dans le monde d’après Covid ? Dès le printemps dernier, David Robo a prévenu : la crise sanitaire va impacter son mandat. Notre évaluateur veillera à ce que cette excuse ne se mue pas en justification systématique.
5 Six ans de mandat
Déjà, on assiste à des freinages contrôlés comme sur la gratuité des bus, des reports de date, comme sur le groupe scolaire, sportif et de loisirs de Kerniol.
Projet majeur annoncé ; celui de la Rive gauche. Stoppé net à quelques semaines des élections municipales, son nouveau calendrier n’a pas été précisé.
Ce premier point d’étape ne fige en rien l’aboutissement du mandat. Il dure six ans, pas un. Prochain rendez-vous en mars 2022.