La nuance est, admettons-le, ténue. Il vaut pourtant mieux éviter de commettre l’erreur. En entretien d’embauche ou en réunion professionnelle, il est préférable d’employer les bonnes tournures. Alors, peut-on employer la formule «bénéficier à»?
L’Académie française, est comme souvent, d’une aide précieuse. Dans sa rubrique Dire, ne pas dire, elle renseigne sur les mots et tournures de phrases à retenir ou rejeter. À propos de notre verbe, les sages rappellent qu’il signifie «tirer profit ou avantage de quelque chose». Cela implique que le sujet du verbe ne peut être autre chose que le «bénéficiaire de telle mesure ou de tel avantage».
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— City of Corpus Christi Wed Dec 09 15:00:22 +0000 2020
À la différence du verbe «profiter», le verbe «bénéficier» ne se construit jamais avec pour complément un nom introduit par la préposition à. Exemple: on ne dit pas «Une loi qui bénéficie à tous». Car, précisent les académiciens, «le sujet du verbe ne peut pas être la mesure ou l’avantage eux-mêmes».
Le verbe «bénéficier» ne s’emploie donc que sous la forme suivante: «Tous bénéficient de cette mesure», ou bien: «Une loi au bénéfice des plus démunis». Mais jamais: «Une loi qui bénéficie aux plus démunis».
Voilà un article qui, la rédaction l’espère, vous sera bénéfique.