Covid Safe Ticket dans nos clubs de football amateurs, dix jours plus tard

Il a fallu pas mal d’organisation aux clubs pour réussir à appliquer le CST.

Imposé à tout le milieu sportif jusqu’au 15 janvier, le Covid Safe Ticket a fait son apparition il y a dix jours. Depuis l’instauration, les clubs ont dû s’organiser et agir en conséquence pour pouvoir accueillir les spectateurs le week-end dernier. Concernant l’obligation pour les joueurs d’exhiber un CST s’ils veulent jouer, les règles restent… un peu floues. Par contre, en ce qui concerne l’accès aux buvettes, la procédure semble suivie.

"Bien accueilli"

Covid Safe Ticket dans nos clubs de football amateurs, dix jours plus tard

Dans l’ensemble, l’application semble ne pas avoir trop eu d’impact sur la tenue des événements sportifs dans le Hainaut.

"Les gens se montrent coopératifs. On ne fait pas d’excès de zèle non plus", explique Danielle Richard du club d’Enghien. "J’ai en tête l’exemple de cette dame qui n’avait visiblement pas son CST et qui voulait juste prendre une soupe puis sortir de la buvette pour aller la boire dehors. Nous n’avons pas fait d’histoire. En même temps, j’aurais préféré voir cette dame boire sa soupe à l’intérieur. Ça fait un peu mal au cœur. L’idéal, ce serait d’avoir la buvette à l’extérieur pour accueillir tout le monde sans problème. Mais ici, on va entrer dans la période hivernale et on ne va quand même pas recevoir les gens dehors."

À la Neuville où joue l’Olympic, la particularité est que le public n’a pas forcément de smartphone. "La moyenne d’âge est plus élevée. Mais tous les supporters avaient alors leur précieux sésame en format papier", sourit Eric Meurant, responsable sécurité Sporting de Charleroi et Olympic de Charleroi. "À l’exception de quelques têtes en l’air qui avaient oublié leur document d’identité, tout s’est bien passé. Il y a encore quelques râleurs qui étaient pourtant en ordre." (...)