Utiliser des feux pour améliorer la guérion d’un cheval, est-ce recommandé ?

J’ai constaté que certains livres (surtout anglais) encouragent l’usage d’un vésicatoire pour mieux guérir une inflammation profonde, par exemple sur les jambes. D’autres déconseillent fortement cette tradition. A-t-elle des avantages ou s’agit-il d’une coutume cruelle et inutile ?

Jérôme Transetti: Les « feux » physiques ou chimiques ont leur intérêt mais il faut qu’il existe une indication médicale sérieuse. Ils ne doivent pas être employés à tort et à travers car ils sont relativement douloureux pour le cheval.

Leur principe consiste à irriter les tissus malades afin de provoquer un afflux de sang et donc de hâter la guérison.

Les feux pour aider à la guérison du cheval : feux physique et feux liquides

Utiliser des feux pour améliorer la guérion d’un cheval, est-ce recommandé ?

Les feux physiques sont appliqués sous anesthésie (notre photo : anesthésie des tendons) et consistent à brûler au fer à souder la zone lésée. On les utilise dans des cas extrêmes de tendinites et leur efficacité est controversée.

Les feux liquides, dont font partie les vésicatoires, sont des produits chimiques qui vont irriter localement les tissus sur lesquels ils sont appliqués. Ils ont une action plus douce que les feux physiques et résolvent de nombreux problèmes.

Toutefois, ils doivent être pratiqués par un vétérinaire expérimenté car leur emploi est délicat.