Si certaines femmes n'ont pas attendu le premier confinement de 2020 pour ne plus porter de soutien-gorge, d'autres ont profité de ce temps suspendu pour s'en affranchir et gagner en confort. C'est le cas de l'actrice Gillian Anderson, sexologue décomplexée de la série Sex Education, et brillante interprète de Margaret Thatcher dans la saison 3 de The Crown.
Interrogée à propos de ses tenues de prédilection durant le confinement, lors d'un question-réponse avec ses internautes filmé et publié sur son compte Instagram le 13 juillet, elle a déclaré ne plus porter la lingerie. «Je suis tellement feignante, et je ne porte plus de soutien-gorge. Je ne peux plus porter de soutien-gorge. Je ne peux pas, non», a-t-elle dit amusée.
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Une question de confort
L'actrice a insisté sur son besoin de se sentir à l’aise dans ses vêtements, et a d'ailleurs affirmé que si elle le pouvait, elle ne porterait plus qu’un «pantalon de survêtement noir», et «un sweat à capuche noir tous les jours». «Je suis désolé, mais je m’en fiche si... mes seins atteignent mon nombril. C'est tout simplement trop inconfortable», a-t-elle poursuivi.
Sur Twitter, de nombreux internautes ont applaudi le message et confirmé le bien-être ressenti sans la lingerie. Depuis le confinement, il semblerait que le «no bra» (le non-port du soutien-gorge), séduise davantage. En juillet 2020, un sondage Ifop montrait que 18% des femmes interrogées et âgées entre 18 et 25 ans, ne portaient plus le haut de lingerie ; une proportion quatre fois supérieure à celle mesurée avant le confinement (4%). 53% d'entre elles avançaient le confort comme motif.
Si le geste est tentant, en pratique, de nombreux freins persistent ; comme la gêne d'exposer ses tétons pour 69% des jeunes de moins de 25 ans ou encore la crainte d'être l'objet d'agression physique ou sexuelle, pour 57%, selon le même sondage. Ce dernier révélait d'ailleurs un chiffre édifiant : pour 20 % des Français, des tétons apparents sous un haut devraient être «pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle».
Santé et bien-être des femmes
Ce n’est pas la première fois que Gillian Anderson prend la parole sur des sujets concernant la santé et le bien-être des femmes. En 2017, elle évoquait ainsi le tabou de la préménopause, invitant toutes les femmes à en parler librement et dénonçant le manque d’information à ce sujet.